LiM
Philosophie de l'Atelier
LiM c'est, depuis 2022, de la maroquinerie Lotoise imaginée et fabriquée artisanalement par une paire de petites mains formée près de cinq ans dans l'une des plus prestigieuses maisons de maroquinerie au monde : Hermès.
Dans le petit atelier LiM de Cahors, pas de machine à coudre mais de vieux outils auxquels donne vie un savoir-faire traditionnel, enrichit par des millénaires de pratique et de transmission. Les coutures, plus solides et durables, sont patiemment, point par point, cousues à la main au fil de lin.
Chez LiM, priorité est donnée à l'origine, la qualité et l'impact des matières premières utilisées, issues en majeure partie de France.
Sauf exception, le cuir de bovin provient de la tannerie Arnal située dans l’Aveyron, à moins de 120km de l'atelier, et le cuir de poisson de chez Ictyos en région lyonnaise.
Les teintures, colles, fils et la majeure partie de la bijouterie sont également d’origine française.
Les emballages et les différentes impressions sont quand à eux constitués de matériaux d'origine européenne respectueux de l’environnement (recyclés, recyclables,à planter, etc.)
Les créations LiM se veulent avant tout durables et pratiques au quotidien. Mais portées par une matière noble, habillées de finitions particulièrement soignées, et entièrement réalisées à la main, chacune se veut une œuvre unique, nourrie des rêves, de la patience, de la volonté, et de l’âme de sa créatrice…
Le travail du cuir, un des plus vieux métiers du monde !
Les premiers hommes ont rapidement compris que les animaux n'étaient pas uniquement constitués de viande pour se nourrir, mais également d'os pour fabriquer toutes sortes d'outils et... de cuir ! Un matériau très vite devenu indispensable pour se protéger des agressions de l'environnement, qu'il soit utilisé pour se vêtir où recouvrir des abris, ou encore fabriquer des récipients. Des fouilles archéologiques à travers le monde ont ainsi mis au jour des alènes, ce fameux "poinçon" utilisé pour percer le cuir, datant du Paléolithique. Quant à la plus vieille chaussure de cuir découverte à ce jour, elle est estimée avoir été conçue... 5500 ans avant Jésus-Christ ! Plusieurs découvertes à travers le globe témoignent ainsi de l'ancienneté de ce savoir, et de son développement simultané dans des zones pourtant relativement éloignées, géographiquement et culturellement.
La plupart des outils que j'utilise existent depuis des siècles, transmis de génération en génération. Fière d'être à mon tour gardienne de ce savoir-faire traditionnel enrichit par des millénaires de pratique et de transmission, et malgré les temps de fabrication beaucoup plus long que cela impose, je ne me sers que très peu de machines. Hormis pour la conception des patrons que j'effectue sur ordinateur, je n'utilise qu'une simple petite ponceuse à bandes et, héritage de l'exigence qualité imposée par mon précédent employeur, un "poste à fileter" pour faire de jolies finitions de tranches, et marquer mon logo. Mais pas de machine à coudre !